vendredi 30 octobre 2009

#17 - Deuxième jour à Melbourne



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J’ouvre les yeux il est 6h et je suis … encore fatiguée ! Je n’arrive pas à me rendormir, je vois l’Anglaise se lever à 7h pour aller travailler. Je me rendors vers 8h et me fais réveiller à 10h30 par l’ensemble de la chambre qui émerge. Ca me donne donc un total d’environ 16 heures de sommeil, première fois de ma vie que je dors autant !

J’écoute les 3 Anglais, le Canadien et la Suisse discuter, enfin j’entends plutôt. Même en me concentrant je ne comprends que des morceaux de phrases, difficile de suivre dans ces conditions. Par contre j’arrive à parler avec un des Anglais une fois les autres partis, il fait l’effort de ne pas aller trop vite, mon honneur est sauf !!

 Je me lève et me rends dans la salle centrale pour aller pour la première fois sur internet. J’ai 1 heure gratuite pour tout mon séjour donc il faut l’économiser. J’écris à Francaustralia car ils sont censé m’aider pour mon TFN, je lis rapidement les nouvelles de ma mère, je lui en donne et mets à jour mon statut Facebook. Déconnexion. Je m’occuperai de mon blog plus tard.
Il pleut aujourd’hui :o( J’avais décider de faire le tour de Melbourne en bus (gratuit) mais je préfère attendre qu’il fasse beau, histoire d’avoir de belles images dans la tête ! Je pars quand même dans ‘la city’ pour me donner une idée de Melbourne. 

Il me faut donc prendre le tram. Pour ne pas me tromper je vérifie 4 fois sur mon pseudo plan ce qu’il faut que je fasse (je précise que l’arrêt de tram est à 50m du backpacker). Ca à l’air bon, j’attends sous la pluie puis monte dans le tram. En discutant avec des Français ce matin, j’ai su que le distributeur de billets est dans la ram, 3,70$AUD pour 2 heures, bande de b**ards. C’est bizarre quand même, je n’ai pas l’impression de me rapprocher du centre. Forcément en Australie, le sens des trams est aussi inversé. Je descends (en ratant 1 ou 2 arrêts avant de comprendre qu’il faut tirer la petite corde) et vérifie, effectivement c’est l’autre sens…

Le paysage change, des maisons de banlieue ça passe à des immeubles puis des buildings avec de plus en plus de monde dans les rues. Je descends à Flinders Street, ça doit pas être très loin de Flinders Lane (la rue de mon école). Cool, il y a un office de tourisme, je peux récupérer pleins de documents et un plan un peu mieux. Effectivement Flinders Lane c’est la rue juste derrière. Allez j’y vais, il se remet à pleuvoir. C’est vraiment le centre ici, du monde partout, des embouteillages, des gens speeds et des touristes : j’ai hâte d’y habiter :o) 

Je repère l’école, dans un building ça présente bien. Je monte histoire de voir si je peux avoir des infos. La fille à l’accueil est cool, son travail ne doit pas être toujours évident à chercher à comprendre ce que tout le monde essaie de lui dire ! Avec moi ça à l’air d’aller, elle veut me donner un rendez-vous avec un conseiller pour me renseigner sur les appartements. Je refuse, ce n’est pas ce que je cherche, tant pis je me débrouillerai avec internet. Il y a pleins de jeunes, c’est neuf et moderne, bonne première impression. J’ai hâte d’y être !

Mission n°2 de la journée, m’ouvrir un compte en banque. Direction la CommonwealthBank, on me l’a conseillé. Pas facile de parler à travers une vitre, en Anglais, avec du bruit autour. L’agent  semble comprendre ce que je veux et m’ouvre le compte le plus basique. Seul problème, il me faut une adresse pour avoir ma carte. Impossible de la faire livrer à la banque, j’ai le choix entre l’envoyer en France, attendre d’avoir une adresse ou en donner une autre. Tant pis, je donne celle du backpacker, elle devrait être arrivée avant mon départ. Je croise les doigts…

Il me reste ½ heure avant que mon ticket de tram expire, il pleut beaucoup et je suis encore cassée, allez je rentre. Le monsieur sur le quai du tram veut m’aider, je lui dis que je vais au 333 St Kilda Road. Je peux prendre quasiment toutes les lignes qu’il me dit, alors je monte dans la 72. Mon c** ouai, je vois bien que je ne reconnais pas le chemin. Je descends et repars dans l’autre sens jusqu’au croisement que je pense reconnaitre. 480 St Kilda Road, je redescends la rue à pied. Quoi 560 St Kilda Road après ¼ d’heure de marche, c’est quoi ce bordel. Pas moyen d’avoir un plan potable car je ne suis ni dans le centre, ni dans St Kilda et le Lonely Planet n’est pas assez détaillé. Je décide de repartir dans l’autre sens, en étant convaincu que ça ne va pas mais décide de remonter jusqu’au 333. 

Arrivée au 380, je vois un échangeur de tram avec des machines automatiques. Le backpacker est bien sur la St Kilda Road, mais quand on change de quartier, les numéros redémarrent ! No comment… Me voilà à chercher un café pour faire de la monnaie et puis reprendre le tram. 17h me voilà arrivée !! Retour dans la chambre, je trie mes papiers et raconte mes aventures à l’Anglais de ce matin et au Canadien. Ils sont cool et me donne des infos, notamment où trouver le McDo le plus proche !

J’ai compris aujourd’hui comment définir mon niveau d’Anglais : je parle bien Anglais pour une Française et mon objectif va être de bien parler Anglais tout court ! Je me débrouille pour me faire comprendre mais je reste assez timide. Je peux tenir une conversation si cela me concerne car l’interlocuteur va faire un effort, mais j’ai du mal à suivre une discussion entre anglophones. Je pensais que je me débrouillerai mieux à l’oral mais au final ça me laisse une bonne marge de progression. Et puis je comprends quasiment tout ce qui est écrit, ce qui va bien m’aider pour découvrir la ville.

Je tire un bilan positif de tout ça. Même si je galère, j’arrive à me débrouiller pour le moment donc c’est cool ;o) Je suis encore pas mal fatiguée mais j’ai le moral. Mieux qu’hier, où je me suis demandée ce que je faisais là ! J’ai quand même hâte de me trouver un appart et de commencer les cours, j’ai besoin de me créer mes points de repères

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Citation #17 : "Les visites font toujours plaisir. Si ce n'est pas en arrivant, c'est en partant" Jean de La Bruyère


Chanson #17 : "New soul" de Yaël Naim 

#16 - Premier jour à Melbourne



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L’avion a atterrit à l’aéroport international de Melbourne à 9h00 heure locale, soit 23h00 en France. Sacré décalage horaire, si bien qu’en arrivant je ne sais même pas si je suis fatiguée ou pas ! Les bagages récupérés, je me charge d’aller changer mon argent, 1$AUD=0,70€ en ce moment. Je téléphone ensuite à l’auberge de jeunesse pour récupérer mon numéro d’identification pour avoir une navette gratuite.

Je pose mes bagages dans la navette puis part me promener pendant les 45 minutes avant le départ. Ca fait du bien de prendre l’air ! Surtout qu’il fait un grand ciel bleu et chaud, ça sent l’été tout ça :o) A en regarder les gens, je dirai qu’ils ont fait péter le short pour la première fois aujourd’hui.


Je monte ensuite dans la navette et passe la ½ heure de trajet à regarder par la fenêtre. Sensation étrange, je ne me sens pas dépaysée mais je vois bien que je ne suis pas en France. Les voitures nous doublent par la droite, logique vu que le chauffeur est à gauche ! On passe près du centre de Melbourne, je vois les buildings, j’ai hâte d’aller m’y promener.
L’arrêt de mon backpacker (auberge de jeunesse)  arrive, je descends. Je suis dans le quartier de St Kilda, je ne pensais pas que je serai aussi loin de ‘la city’. Je confirme et paie ma réservation 190$AUD pour 7 nuits en chambre de 8. C’est vraiment moderne et propre ici, ça fait plaisir. Je pose mon sac dans la chambre et vais prendre une douche, quel soulagement ! Je décide ensuite d’aller me promener un peu, ça ressemble à la banlieue d’Amsterdam ici. Il fait chaud, la fatigue se fait sentir et un grand manque de motivation avec, je rentre au bout d’1/4 heure.


J’entends parler Français, je vais aller taper la discute. Oui, je sais que je suis en Australie pour l’Anglais mais là je n’ai vraiment pas envie de faire l’effort... Il y a 3 Français là qui sont arrivés 4 jours plus tôt. Ils m’expliquent que je dois faire valider mon visa pour obtenir mon Taxe File Number (numéro nécessaire pour le travail). Il va falloir que je m’occupe de ça dans les prochains jours. Un 4ème Français arrive tout content « ça y est j’ai eu mon virement de 4500$AUD, ce soir ça va être alcool, shit et cocaïne » Ok, chacun son trip… On discute encore un peu, de nos projets, de travail puis je m’esquive.


Il est 15h et je suis crevée. Je me pose dans la salle centrale et commence à écrire. 16h j’en peux plus, je vais me coucher avec le projet de me réveiller à 19h pour ne pas être trop décalée. J’ouvre les yeux à 18h30, 2 filles sont en train de discuter et s’excusent de me réveiller, une anglaise et une suisse. Je me rendors finalement, je verrai demain comment gérer mon sommeil !


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Citation #16 : "Aucun arbre ne croit en un jour, aucun ne tombe au premier coup" Jacob Cat



Chanson #16 : "Rentre chez toi" de Ridan

#15 - Leçon n°1 : ne jamais plus voyager avec Air China



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Avant même de partir de France, la première galère est survenue : merci Air China. La veille de partir, j’ai voulu vérifié que mon vol n’avait pas changé, histoire de me rassurer. Je me rends donc sur le site internet de Air China et vois qu’il ne s’agit plus d’un vol Paris-Shanghai-Melbourne mais Paris-Pékin-Melbourne. Bizarre, bizarre mais vu que les heures de Paris et Melbourne sont les mêmes, je ne m’inquiète pas.

Mardi 27 octobre, je me rends donc avec ma mère et une amie à elle à Roissy-Charles de Gaulle. On découvre alors un manque d’organisation total de la part de la compagnie. Après avoir fait près d’une heure la queue pour enregistrer mes bagages, on m’explique que le vol passe en fait par Shanghai ET Pékin mais que j’arriverai bien à la même heure à Melbourne. Sur le principe ce n’est pas gênant. Sauf qu’on me fait un pseudo billet collectif à la main avec 2 personnes totalement inconnues jusqu’à Shanghai. Ce qui veut dire que je dois me débrouiller pour retrouver ces personnes à l’arrivée, récupérer mes bagages pour les réenregistrer et n’avoir aucun billet officiel pour continuer mon vol.


Avec l’émotion du départ et voyant la catastrophe arrivée, je vous laisse imaginer mon état … Ma mère et son amie ont pris les choses en main pour arriver à quelque chose de plus crédible. J’ai finalement eu droit à un billet collectif mais cette fois-ci avec un couple de Français dans le même cas que moi. La chef d’escale nous assure qu’en Chine ils sont au courant et que nous seront pris en charge pour la suite.


Une fois cela fini, il est 19h10 avec un embarquement à 19h30. Je suis les Français (c’est eux qui ont le billet) ce qui me laisse à peine le temps de faire un bisou à ma mère. Sympa l’au revoir à sa fille qui s’en va 6 mois à l’autre bout de monde.


Bref, on fait connaissance rapidement avant d’embarquer dans… un Airbus sans écran individuel. Les 8 heures de vol passent, on a quand même droit à un film de catch des années 80 et un film en chinois.


Atterrissage à Shanghai, un monsieur nous attend effectivement à la sortie de l’avion, nous colle un autocollant ‘Air China’ sur l’épaule et nous laisse nous rendre à la zone de transfert. On récupère un autre couple de Français dans le même cas et on essaie de faire le transfert. Surprise ! L’agent n’est pas du tout au courant de ce qu’il se passe… 45 minutes plus tard, la situation semble débloquée. On se retrouve à devoir changer de terminal et donc à devoir sortir de la zone internationale. Visa d’un jour pour la Chine, tamponné sur le passeport, en espérant que ça ne porte pas préjudice pour l’avenir.


On embarque dans un nouvel avion, cette fois avec des écrans ouf ! Il nous reste donc 18 heures de vol avec une escale à Pékin.


2h30 après on atterrit à Pékin et on nous fait descendre de l’avion. Aller encore un petit tour d’aéroport, encore une fois on se fait contrôler et fouiller. Tout ça pour remonter dans le même avion avec les mêmes places ½ heure plus tard.


9h00 heure locale (23h00 en France) on arrive enfin à Melbourne et miracle (on y croyait plus) nos bagages sont là.


Pour ne pas faire de critiquer, je dois reconnaitre que les hôtesses sont efficaces mais ça ne retire pas le fait que la nourriture est très limite.


Moralité de l’histoire : NE JAMAIS PLUS VOYAGER AVEC AIR CHINA quitte à payer un peu plus cher la prochaine fois


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Citation #15 : "Un avion symbolise la liberté, la joie, la possibilité de comprendre. Ces symboles sont éternels" Richard Bach

Chanson #15 : "Around the World" de Daft Punk

#14 - Mes 5 dernières semaines en France



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Voilà un petit moment que je n’ai pas écris sur ce blog. Pourquoi ? Parce qu’il est surtout destiné à donner de mes nouvelles quand je serai partie, donc autant profiter un maximum avant de partir.


Ces 5 dernières semaines ont été … difficile de trouver un mot en fait ! Je dirai ponctuée de moments simples, de remises en questions, de préparation, de soirées et de dialogues.


J’ai également pas mal vadrouillée, comme j’ai pu le faire tout au long de l’année. Du déménagement de Romans à Montpellier, de la journée en Espagne à mon anniversaire à Marseille ou encore ce week-end entre Romans, Grenoble et Lyon. C’est assez intriguant, sans vraiment le vouloir, je suis retournée dans toutes les villes qui ont une importance dans ma vie ; logique en même temps vu que c’est là que se trouve tous les gens qui comptent…


Et puis il a été temps de dire ‘au revoir’. Pas facile de voir les gens qui me sont chers à la fois triste et content pour moi. Je les ai redoutés ces ‘au revoir’ mais au final je peux dire que j’en suis contente. Il y a eu de tout, des rires, des larmes, des rires ET des larmes, de l’émotion dite ou cachée. Le fait de fêter mon anniversaire en même temps (et oui 21 ans !) a simplifier le truc je crois.


J’en profite ici pour tous vous remercier, d’être vous avec vos caractères différents et de me soutenir dans ce voyage. J’ai vos mots avec moi et des moments magnifiques pleins la tête. Vous êtes mon univers en France et ça, quoi qu’il arrive rien ne pourra le changer. Vous allez me manquer.

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Citation #14 :  "Celui qui sait profiter du moment, c'est là l'homme avisé" Johann Wolfgang von Goethe

Chanson #14 : "J'étais là" de Zazie

#13 - Réactions diverses et variées



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La chose qui m’a le plus surprise dans l’organisation de ce voyage, c’est la réaction des gens. Tout le monde à son avis sur mon périple et me le donne. Par ‘des gens’ j’entends vraiment tout le monde qui a été au courant de mon voyage, c’est-à-dire :
- mes proches : ma famille et mes amis
mais aussi (et surtout…)
- les étrangers à ma vie privée : mes anciens collègues de travail, les collègues de mes parents, les amis de mes amis
- les étrangers à ma vie tout court : le docteur, le dentiste, la pharmacienne et même la coiffeuse
Le plus impressionnant c’est que moins je connais la personne, plus elle se permet de donner son avis.

Les réactions ont été diverses et variées, j’ai ainsi déterminé plusieurs catégories de gens :
- les envieux : « t’as vraiment de la chance » « t’as bien raison » « un jour aussi je le ferai » à ne pas confondre avec les futurs voyageurs, ici je parle des beaux parleurs, ceux qui m’ont dit qu’un jour ils feront un voyage semblable mais qui au fond n’agiront jamais
- les futurs voyageurs : « moi aussi je compte partir en … dans … ans» « cool tu pars où ? faire quoi ? quand ? comment ? » « c’est génial, moi aussi je vais bientôt partir » ceux qui ont un projet d’expatriation dans les années à venir avec un but plus ou moins précis
- les anciens voyageurs : « ah ouai ? moi aussi je suis parti en … pendant … » « tu pars dans combien de temps ? avec quelle compagnie ? avec quel visa ? » « c’est bien tu vas voir, quoi qu’il arrive, c’est une expérience inoubliable » ceux qui sont revenus et qui ont donc du recul, ce n’est pas la catégorie la plus enthousiaste mais ça permet de voir le coté réaliste
- les statiques : « pourquoi tu pars si loin, va en Angleterre » « c’est bien, il en faut de gens comme toi » « moi je ne ferai jamais ça » ceux qui ne comprennent pas l’intérêt même de partir, les grimaces de dégouts de ces personnes m’ont bien fait rire !

Il y a donc des réactions diverses et variées. C’est assez impressionnant le fait que chacun ai ce besoin de me l’exprimer, comme s’il voulait me convaincre que c’est lui qui a raison. Mais en fait c’est le contraire, c’est lui qui veut se convaincre ! Car faire ce type de voyage n’est pas sans conséquence chacun a besoin de se persuader qu’il a raison de le faire ou non, moi la première !

Ah la nature humaine, toujours aussi complexe et imprévisible ;o)


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Citation #13 : "J’aime les situations exceptionnelles et la manière dont réagissent à ces situations des personnages ordinaires" Gérard Oury


Chanson #13 : "Allo le monde" de Pauline

#12 - Les préparatifs




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Partir pour une longue durée à l’étranger engendre des contraintes administratives et financières. Il est donc indispensable de s’y préparer au mieux pour éviter les problèmes. 

Pour moi qui n’aime pas gérer la paperasse, ça a été une sacrée prise de tête. Mais je m’en suis sortie, tout à été réglé en temps et en heure.
 

Voici la liste de tout ce qu’il a fallut préparer, organiser, réaliser, demander (!) :
- demander le passeport
- obtenir le working holiday visa
- demander le permis de conduire international
- réserver l’avion
- réserver le train
- réserver l’auberge de jeunesse
- payer l’école par virement international
- prendre une assurance médicale internationale
- arrêter mon forfait de téléphone et passer sur mobicarte
- acheter un sac de randonnée
- acheter le nécessaire pour ‘survivre’ (adaptateur secteur spécial Australie, sac de couchage, netbook, Lonely Planet)
- régulariser ma situation auprès du pôle emploi
- faire un bilan médical et dentaire
- faire mon sac



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Citation #12 : "Organiser ce n'est pas mettre de l'ordre. C'est donner de la vie" Jean-René Fourtou 

Chanson #12 : "Imagine one day" de Grace